Une audience entre l'intersyndicale et la DPJJ a eu lieu le 6 septembre. La sortie de crise est encore loin, selon Vincent Fritsch, co-secrétaire du SNPES-PJJ/FSU, le syndicat majoritaire et éducateur dans le Vaucluse. Interview.
L'annonce du renouvellement à partir du 1er novembre voire du 15 octobre de 239 contrats non reconduits est-elle une avancée ?
Vincent Fritsch. Cette annonce ne va pas régler le problème. Les 239 recrutements annoncés sur les 500 contrats supprimés sont une solution partielle. Cette décision ne suffira pas à assurer un fonctionnement satisfaisant des services. Nous avons observé quelques progrès localisés mais ils restent marginaux. Le mal est fait. La date du 1er novembre a été initialement annoncée pour le renouvellement de ces contrats puis la directrice de la PJJ a parlé du 15 octobre. Nous avons vraiment l'impression que l'administration navigue à vue.
« Ces incertitudes impactent une institution déjà très fragilisée »
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