L’an dernier, 726 000 bébés sont nés en France, soit 2,2 % de moins qu’en 2021. La France affiche une baisse de la natalité inédite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Une étude publiée, le 28 septembre, par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) fait état d'« une baisse historique » de la natalité. Au premier semestre 2023, 334 000 bébés sont nés sur notre territoire, 25 000 de moins qu'en 2022 sur la même période, « les naissances sont désormais inférieures de 12,8 % à celles de 2010 ».
Géographiquement, cette baisse des naissances concerne l'intégralité des régions du pays. Elle est toutefois accrue dans six régions métropolitaines : - 3,2 % dans le Grand Est, - 3,1 % en Bretagne, - 2,9 % en Auvergne-Rhône-Alpes, - 2,6 % dans les Pays de la Loire, - 2,5 % en Ile-de-France et - 2,4 % en Bourgogne-Franche-Comté) ainsi que dans les trois DOM (- 5 % en Guyane, - 3,7 % en Martinique et - 2,9 % en Guadeloupe.
Les femmes âgées de 25 à 34 ans sont les plus concernées par cette tendance. L’Insee pointe qu’entre 2021 et 2022, on enregistre - 2,7 % des naissances pour les mères âgées de 25 à 29 ans et - 3,6 % pour celles âgées de 30 à 34 ans. L'âge moyen de la mère à la naissance de son premier enfant est passé de 29 ans il y a 20 ans à 31 ans en 2022. A contrario, « le nombre de naissances de mères de 40 ans ou plus augmente de 3,3 % entre 2021 et 2022. Cette tranche d’âge est la seule pour laquelle les naissances sont plus nombreuses en 2022 ».