Un rapport formule des propositions pour répondre aux "enjeux les plus urgents" de la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent
Edité par la Fondation Jean-Jaurès, un rapport intitulé "Réinvestir la psychiatrie ; une urgence sanitaire, un défi démocratique", rédigé par le psychiatre Boris Nicolle propose vingt pistes de réflexion pour permettre "une transformation" de la discipline. Certaines mesures concernent le champ de la pédopsychiatrie.
Si la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent est brièvement évoquée dans ce rapport, "sa situation mérite un travail dédié, de par la spécificité et l’ampleur des défis qu’elle rencontre. Nombre de propositions formulées ici peuvent toutefois s’y appliquer", précise, en préambule, l'auteur.
Boris Nicolle rappelle que malgré les différents « plans autisme » des gouvernements successifs depuis 2005, certains enfants n’ont toujours pas accès à une prise en charge appropriée. Les délais avant une première consultation sont aussi plus importants pour les enfants et adolescents. Ils peuvent atteindre dix-huit mois, ce qui entraîne des retards de soins inacceptables.