Un "front uni" pour appeler l'État à "l’ouverture de chantiers structurels" pour la protection de l'enfance
A l'approche du comité interministériel de l'enfance du 20 novembre, les acteurs de la protection de l'enfance réclament à nouveau, d'une seule voix, la mise en œuvre d'un "plan Marshall" porté auprès du gouvernement par le CNPE, le CNA et le COJ. Ils attendent « des réponses concertées » et « des moyens dédiés » de la part de la Première ministre.
Sortie de crise en vue ? C'est l'espoir partagé par les acteurs de la protection de l'enfance alors que le comité interministériel à l’enfance (CIE) se tiendra le 20 novembre. Après avoir réclamé le 11 septembre au gouvernement la mise en œuvre d’un "plan Marshall pour la protection de l'enfance", les conseils nationaux de la protection de l’enfance (CNPE) et de l’adoption (CNA), rejoints par le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) ont présenté, le 18 octobre, une série de « mesures immédiatement applicables » et de « réponses structurelles » (lire notre article). Un mois après, le 16 novembre, plus d'une trentaine d'acteurs impliqués dans la protection de l’enfance (associations, collectivités locales, réseaux professionnels de la justice, du social, de la santé…) prennent la parole collectivement. Objectif : rappeler aux pouvoirs publics l'urgence d'agir pour « garantir aux institutions publiques et associatives les ressources humaines et financières nécessaires à l’accueil et l’accompagnement des enfants en danger ».
« La protection de l'enfance traverse une crise grave, une crise inédite, une crise multifactorielle ».
En introduction de la conférence de presse organisée dans les locaux de l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux) à Paris, Anne Devreese salue un « front uni » des acteurs qui partagent des « préoccupations communes » et « la volonté de construire des propositions pour l'avenir ».