Dans un rapport commandé après la mort, en novembre 2021, d'un bébé de 13 mois faisant l'objet d'une mesure d'assistance éducative, l'IGAS et l'IGJ relèvent de graves "défaillances" et des "risques structurels" dans le système de la protection de l'enfance déjà constatés lors de l'affaire Marina, décédée en 2009.
Saisies en décembre 2021 par le Garde des Sceaux, le ministre de la Solidarité et de la Santé et le secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles, l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) et l’IGJ (Inspection générale de la justice) ont rendu public, le 3 novembre, un rapport accablant sur « un enchaînement de circonstances défavorables et de défaillances » des services de la protection de l'enfance et de la justice qui ont échoué à protéger un bébé en danger, décédé des suites de maltraitances parentales. La mission interministérielle liste, sur 71 pages, les nombreux dysfonctionnements dans le parcours de la prise en charge de l’enfant de 13 mois à la fois sur les volets judiciaire, médical et éducatif.
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