Les sénateurs ont adopté, à l'unanimité, la proposition de résolution invitant le Gouvernement à faire de la santé mentale des jeunes une grande cause nationale. La ministre de la Santé assure vouloir engager « une politique ambitieuse de prévention ».

Troubles du sommeil, phobie scolaire, anorexie, troubles obsessionnels compulsifs, dépression, schizophrénie, consommation abusive d’alcool, drogue, agressivité et actes suicidaires dans les cas les plus tragiques… Le 17 janvier, lors des débats au Sénat, Nathalie Delattre, l'auteure de la proposition de résolution invitant le Gouvernement à faire de la santé mentale des jeunes une grande cause nationale, alerte sur l'urgence d'agir (lire notre article). « En septembre 2023, soit près de deux ans après les difficiles périodes de confinement, les passages aux urgences pour gestes et idées suicidaires, troubles de l’humeur et anxiété ont nettement augmenté chez les enfants de moins de 18 ans, avec un corollaire inquiétant, l’augmentation de la consommation médicamenteuse : près de 5 % d’enfants ingèrent des psychotropes », souligne-t-elle.

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