Le plan de réduction budgétaire de 1,6 à 1,8 million d’euros pour la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) suscite la colère des syndicats. Entre 280 à 480 emplois contractuels sont sur la sellette, conduisant à un risque de dégradation des missions éducatives auprès des jeunes.

L'intersyndicale de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) [Snpes-FSU, CGT, Unsa, CFDT ] a dénoncé, le 2 août, « un plan social sans précédent » annoncé par la direction pour réaliser « une économie d'1,6 à 1,8 million d'euros ». Ce coup de rabot budgétaire aura, selon elle, une incidence majeure sur les missions éducatives auprès des jeunes suivis et sur les professionnels.

Caroline Nisand, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a réuni le 30 juillet, l'ensemble des organisations syndicales et des directions interrégionales. « Parce que la PJJ aurait été trop dépensière dans la gestion de sa masse salariale, il n’y aurait pas d’autre solution que d’acter une économie d’1,6 à 1,8 million d’euros » (0,30% du budget RH de la PJJ), fustige l’intersyndicale dans un communiqué.

Conséquence ? Cela devrait se traduire par un « projet de non-renouvellement massif de contractuels ». Si la DPJJ n'a pas fourni lors de cette réunion, en plein milieu de la période estivale, d'estimation du nombre de contrats non renouvelés, cela devrait concerner « entre 280 et 480 emplois sur le plan national et donc tout autant de personnels contractuels aujourd’hui sur la sellette», évaluent les syndicats. La PJJ emploie au total environ 9 500 personnes.

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