Réalisée auprès de 314 établissements et services, une enquête de l'Uniopss met en évidence des difficultés de recrutement, tous postes confondus, dans le secteur de la protection de l’enfance. Le taux moyen de postes vacants de 9%, conduit à « des risques réels sur la qualité de l'accompagnement, la sécurité des enfants et la santé des professionnels sur-mobilisés ».

« La pénurie des métiers de l’humain touche tous les secteurs, tous les territoires, et tous les métiers. Elle est particulièrement présente dans le champ de la protection de l’enfance », explique Daniel Goldberg, le président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss). « C’est une responsabilité pour les associations gestionnaires d’établissements et de services, pour les autorités de tarification et de contrôle, État et Départements, et les Régions pour ce qui concerne la formation », poursuit-t-il, lors d’une conférence de presse du 16 novembre, réunissant plus d’une trentaine d’acteurs de la protection de l’enfance (lire notre article). 314 établissements et services de protection de l’enfance ont répondu à l’enquête du réseau Uniopss-Uriopss portant sur la pénurie de professionnels en protection de l’enfance, publiée le 16 novembre. Daniel Goldberg admet ne pas avoir été surpris par les constats établis, « si ce n’est pour l’ampleur ».

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