La Défenseure des droits, Claire Hédon, a été auditionnée le 19 mars à l'Assemblée nationale par la commission des affaires sociales au sujet de la « décision-cadre » du 28 janvier 2025 concernant la protection de l'enfance.
Devant les députés, Claire Hédon procède à un inventaire des formes de dégradation constatées dans le domaine de la protection de l'enfance : des évaluations de situations de danger non réalisées, des délais de prise en charge de mesures éducatives à domicile, des décisions de placement non exécutées, des accueils d'enfants dans des lieux non autorisés (gîtes, locations d'appartements, hôtels avec des éducateurs intérimaires), des ruptures dans les lieux d'accueil de l'enfant, le non-respect des droits de visite d'un parent pourtant ordonné par le juge avec des délais d'attente pouvant atteindre cinq mois, des maltraitances d'enfants non prise en compte dans un établissement ou dans une famille d'accueil.
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