Un an après son lancement, le dispositif de lutte contre la prostitution des mineurs (DLPM) rattaché au 119 « Allô enfance en danger » dresse un premier bilan de son action.

Prévu par le plan national de lutte contre la prostitution des mineurs lancé en novembre 2021 par Adrien Taquet, l'ancien secrétaire d'État en charge de l'Enfance et des Familles, le « dispositif de lutte contre la prostitution des mineurs » (DLPM) rattaché au 119 « Allô enfance en danger » a vu le jour le 3 avril 2023. Un an plus tard, le GIP France Enfance protégée établit un premier bilan.

Cette plateforme nationale dédiée à l’écoute et au suivi des situations de mineurs victimes de prostitution ouverte aux parents, aux proches des victimes de prostitution ainsi qu’aux professionnels est opérationnelle 24h sur 24. (lire notre article). « La prostitution des mineurs n’est pas une problématique nouvelle. Déjà en 2000 et bien avant déjà au sein notamment de l'aide sociale à l'enfance, cette problématique était bien connue. Aujourd'hui, ce phénomène s'accroît, on en parle de plus en plus. Pourquoi ? Parce qu'il touche tout milieu social. C'est sans doute en cela qu'effectivement la prostitution des mineurs doit concerner et concerne tout un chacun », rappelle d’emblée Pascal Vigneron, directeur du service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger (SNATED), à l’occasion de la présentation de ce premier bilan, le 22 avril.

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