Le bras de fer continue pour obtenir le renouvellement de près de 500 postes de contractuels à la rentrée. Après la grève du 14 août, l'intersyndicale de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) appelle à une mobilisation nationale le 29 août.

La Direction de la PJJ campe sur ses positions, « seuls les contrats déjà signés seraient renouvelés ». À l’issue de l’audience avec une délégation de l'intersyndicale le 14 août, et en dépit de la mobilisation nationale le même jour, la DPJJ a confirmé qu’elle n’utiliserait pas les 3 millions débloqués par le ministère de la Justice aux fins du renouvellement des CDD (lire notre article). « Obstinée, renfermée sur ses dogmes budgétaires, corsetée par des gestionnaires déconnectés des besoins du service public, la direction de la PJJ n’a pas bougé d’un iota malgré le dégel budgétaire obtenu par l’intersyndicale auprès du cabinet du garde des Sceaux ainsi que la mobilisation du 14 août », fustige l'intersyndicale qui rassemble le SNPES-PJJ/FSU, la CGT PJJ-Justice, la CFDT Interco Justice et l’Unsa SPJJ.

À la rentrée de septembre, 500 emplois de contractuels (éducateurs, assistants sociaux, psychologues…) - en moyenne 50 par région - risquent de passer à la trappe. « Sur le fond c’est inacceptable, inadapté et irresponsable. Sur la forme, c’est intolérable », dénoncent les syndicats. Pour rappel, la PJJ compte 9500 agents dont un peu plus de 20% de personnels contractuels. Cette administration assure le suivi de plus de 130 000 jeunes placés sous main de justice.

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