Les attentes sont élevées à l'égard des annonces des ministres de l'Intérieur et de la Justice, qui se rendront à Marseille le 8 novembre pour présenter leur plan de lutte contre le narcotrafic. L'enjeu est de taille : comment prévenir l'implication des jeunes, souvent mineurs, dans les trafics de stupéfiants ?

À Rennes, Poitiers ou Valence, plusieurs jeunes ont été tués, ces derniers jours, dans des fusillades liées au trafic de stupéfiants. Début octobre, Marseille a été le théâtre de meurtres ultraviolents,  « narchomicides », et règlements de compte entre dealers. Un adolescent de 15 ans, aspirant tueur à gages, a été brûlé vif et lardé de 50 coups de couteau. Parallèlement, un chauffeur de VTC a trouvé la mort dans une exécution menée par un jeune homme.

« Le narcotrafic s’étend désormais, dans le sang, à tout le territoire national, des pays des océans, à nos villes, à nos territoires ruraux. Face à une violence de plus en plus décomplexée, la lutte contre le narcotrafic doit devenir une cause nationale qui peut nous unir », alerte Mickaël Bouloux, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 6 novembre.

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