Si le baromètre « Enfants à la rue » dévoilé le 29 août ne comptabilise pas les mineurs non accompagnés (MNA), une autre étude révèle qu’ils sont 1100 à dormir dehors. À Paris, les JOP 2024 ont exacerbé leur situation précaire.

Après l'exil, la rue. Selon une enquête menée en mars 2024 par la Coordination nationale jeunes exilés en danger (CNJED), moins d'un tiers des 3800 MNA "en recours" pour faire reconnaître leur minorité étaient hébergés par les institutions, en France métropolitaine. Ils sont 1100 à vivre dans la rue et 1223 à être hébergés grâce à la solidarité citoyenne. Autres chiffres : 204 sont dans des dispositifs d’urgence pour adultes de type 115 et 820 sont dans des dispositifs d’urgence dédiés. Pourtant, « conformément au droit international, tous ces jeunes devraient bénéficier de la protection accordée aux mineurs et être pris en charge par l'aide sociale à l'enfance en attendant la décision d'un juge », rappelait la CNJED.

« On dort 5 ou 6h et après il faut partir »

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