Un « terrible paradoxe ». Les personnes en situation de pauvreté, censées bénéficier de l'aide des institutions, en sont parfois les premières victimes, dénonce l'association ATD Quart-Monde dans son plaidoyer du 19 septembre.
« Dans notre pays, les plus pauvres sont discriminés, contrôlés, rejetés. On les accuse d'être responsable de leur situation, de ne pas chercher du travail, de laisser traîner dehors leurs enfants, de ne pas suivre leur scolarité. Nous n'accepterons jamais que près de 10 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté soient ainsi montrés du doigt », déclare avec fermeté, lors de la conférence de presse, Marie-Aleth Grard, présidente d'ATD Quart Monde.
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