Au lendemain du comité interministériel du handicap (CIH) du 6 octobre, l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei) reste sur sa faim.
L'organisation estime, dans un communiqué, que la feuille de route gouvernementale « n'intègre pas les mesures devant être prises de toute urgence, pour nombre de personnes en situation de handicap intellectuel et cognitif et leurs familles, vivant au quotidien une situation dramatique ».
Pour construire une réelle politique publique du handicap, l'Unapei défend l'idée d'une « approche pluriannuelle », avec « des financements pérennes » déterminés sur 10 ans et répondant aux besoins et attentes des personnes concernées « identifiés » en amont.
L'organisation juge les mesures annoncées lors du CIH en matière de scolarisation des élèves en situation de handicap comme ne convenant « toujours pas aux élèves dont les besoins d‘accompagnement sont importants pour leurs apprentissages, leur santé et leur vie sociale ». Il s'agit notamment des élèves avec troubles du neurodéveloppement (autisme ; TDAH ; DYS ; trouble du développement intellectuel), psychiques ou en situation de polyhandicap.