Dans un rapport publié le 10 octobre à l’occasion de la Journée de la santé mentale, l'Unicef France et le Samusocial de Paris alertent sur les « conséquences graves » de la précarité résidentielle sur la santé mentale des enfants. Cette vulnérabilité des enfants sans-domicile est accentuée par le manque de pédopsychiatres.

En France, plus de 42 000 enfants sont "sans domicile", et vivent dans la rue, dans des hébergements d’urgence ou des abris de fortune, selon un décompte organisé en août dernier par l’Unicef France et la Fédération des acteurs de la solidarité. « Cette précarité, qui se décline au pluriel (précarité des conditions de vie, économique, sociale, administrative, etc.), engendre des conséquences graves sur la santé mentale des enfants », déplorent l'Unicef France et le Samusocial de Paris, dans un rapport conjoint intitulé "Grandir sans chez-soi"*.

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