« Les droits à l'éducation pour tous les enfants ne sont toujours pas respectés en 2024 », dénonce l'Unapei

La Rédaction -

L’Unapei relance la campagne #Jaipasecole pour la rentrée 2024. Pour la sixième année consécutive, la plateforme www.marentree.org recueille les témoignages des parents d’enfants privés de leur accès à l’éducation.

« Les droits à l'éducation pour tous les enfants ne sont toujours pas respectés en 2024. Certains enfants ne reçoivent qu'une scolarité de 3 heures par semaine. D'autres sont maintenus dans des classes inadaptées en raison du manque de solutions d'accompagnement adaptées à leurs besoins. Certains sont même privés de services essentiels comme la cantine ou les sorties scolaires, mettant leurs parents dans une situation difficile entre vie professionnelle, familiale et sociale. Certains n'ont même pas de solution du tout ». Année après année, l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei) met en lumière les difficultés rencontrées par les élèves en situation de handicap intellectuel et cognitif pour avoir accès à l’éducation, comme tous les autres enfants.

La plateforme www.marentree.org est désormais ouverte, « pour permettre aux familles de faire part de leur réalité, et de témoigner de l’injustice qu’ils vivent ». « Les témoignages désemparés déposés par les familles sur la plateforme marentrée.org reflètent la détresse et l'injustice que subissent ces enfants. Combien d'entre eux resteront sans école pour la rentrée 2024 ? », interroge l'association.

Témoignage : « Nous habitons Arles, pour raisons familiales nous déménageons à Peyrolles en Provence cet été et Enzo ne pourra plus être accueilli dans l'IME qu'il fréquente en accueil de jour depuis janvier 2016. Il est sur les listes d'attente de 6 IME, cela fait plus d'un an que j'ai commencé les démarches en vue de préparer notre déménagement, mais il y a "plusieurs années" d'attente avant qu'une place lui soit attribuée : en septembre Enzo n'aura plus de place […] et je suis contrainte de demander un congé de présence parentale pour l'accompagner au quotidien... ».