Maxime Zennou : « Les CEF ont toute leur place dans l'éventail des réponses de la justice pénale des mineurs »
Vingt ans après leur création, les centres éducatifs fermés (CEF) sont toujours au cœur d'un débat récurrent. D'un côté, ceux qui en défendent le rôle essentiel, à l'image de Maxime Zennou le directeur général du Groupe SOS Jeunesse. De l'autre, ceux qui en critiquent le fonctionnement comme la contrôleure générale des lieux de privation de liberté. Interview.
L’association Groupe SOS Jeunesse est présente dans 25 départements, en métropole et outre-mer avec 63 établissements et services d’aide sociale à l’enfance (ASE), de protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et de prise en charge du handicap. Elle comptait près de 11 000 jeunes bénéficiaires en 2023. Parmi les 53 centres éducatifs fermés (CEF) implantés aujourd’hui sur le territoire français, 6 sont gérés par le Groupe SOS. Le premier CEF de Guyane ouvrira bientôt et un autre est en construction en Seine-et-Marne.
Quel est le but de la journée « portes ouvertes » organisée dans tous les centres éducatifs fermés (CEF) de France ce vendredi 27 septembre ?
Maxime Zennou. Nous voulons communiquer de manière transparente sur le fonctionnement de ces établissements et mettre en lumière les actions menées pour accompagner les jeunes. Mieux faire connaître les CEF pour ce qu'ils sont et non pas pour ce qu'on imagine qu'ils sont. Ces structures sont souvent méconnues, y compris par des professionnels de l'éducation spécialisée ou de la justice des mineurs, des partenaires et des élus. Les équipes éducatives font preuve d'une grande créativité en proposant des activités pédagogiques innovantes pour favoriser la réinsertion des jeunes.