A l'occasion de la Journée nationale de l'éducation, ce 24 janvier, le Collectif des associations unies (CAU), la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) et Jamais sans toit tirent à nouveau la sonnette d'alarme sur la situation des enfants à la rue.

« Comment peut-on se concentrer à l’école quand on a dormi dehors ? », interrogent les associations, dans un communiqué commun du 24 janvier, citant le cas d’un élève scolarisé en CM2 dans le 15ème arrondissement de Paris, à la rue depuis le 3 janvier avec son père et sa mère enceinte.

Avec la fin du Plan Grand Froid, le dispositif d'hébergement d'urgence renforcé, « des dizaines d’enfants hébergés temporairement vont retourner à la rue », s'inquiètent-elles. Dans de nombreuses villes de France, la situation est très préoccupante. « Avec la remontée des températures, nous craignons maintenant les remises à la rue sèches, alors que l’hébergement d’urgence, d’après la loi, doit être continu », mettent en garde les associations. « C’est le cas à Tours et à Blois où deux gymnases ouverts quelques jours vont fermer, laissant des dizaines de personnes sans solution en plein hiver », poursuivent-elles.

Dans la nuit du 15 janvier, le 115 n’a pu proposer de solution d’hébergement à 4 605 personnes dont 1 340 enfants, soit une augmentation de 20% par rapport à 2023.

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