Le Planning familial interpelle les candidats à l'élection présidentielle pour obtenir plus de moyens dédiés à l’éducation à la vie affective et sexuelle dès le plus jeune âge.
Alors que la loi du 4 juillet 2001 oblige les établissements scolaires à dispenser trois séances d'éducation à la sexualité tout au long de la scolarité, 1/4 d'entre eux ne mettent en place aucune action d'éducation à la sexualité, une ou deux séances sont dispensées en moyenne au cours de la scolarité en lieu et place de la trentaine prévues par la loi. Le Planning familial s'adresse donc sur Twitter aux candidats et candidates à l'élection présidentielle pour réclamer plus de moyens pour l'éducation à la sexualité.
« Il y a urgence à agir ! Vous pouvez mettre fin aux violences sexistes et sexuelles, vous pouvez contribuer à l'égalité femmes/hommes, vous pouvez améliorer la qualité de vie des français.es, et tout particulièrement des jeunes. Vous avez une solution à portée de main. Saisissez-la ! Et engagez-vous à mettre les moyens sur la table pour que la loi sur l'éducation à la sexualité soit enfin mise en œuvre ! », insiste Sarah Durocher, co-présidente du Planning familial.