De l'aide sociale à l'enfance (ASE) aux centres maternels puis à la rue… Dalila Abbar, fondatrice et déléguée générale de l'AADJAM dénonce le parcours chaotique de jeunes mères isolées et sans domicile dont la prise en charge incombe aux départements. Interview.
L'AADJAM lutte contre les « sorties sèches » des jeunes pris en charge par l’ASE. Qui sont les jeunes accompagnés par votre association ?
Dalila Abbar. L'AADJAM (association d'accès aux droits des jeunes et d'accompagnement vers la majorité, ndlr) propose un accompagnement juridique et social à des jeunes âgés de 17 à 21 ans sortis ou en cours de sortie de l'aide sociale à l'enfance (ASE) et provenant d’Ile-de France. Depuis deux ans, nous suivons de manière rapprochée, une dizaine de jeunes femmes isolées âgés de 19 à 21 ans, enceintes ou avec des enfants de moins de 3 ans, ce qui fait un total de 14 enfants en bas âge. Pour défendre leurs droits et ceux de leurs enfants, l’association leur vient en aide par un accompagnement juridique, social et psychologique spécialement dédié, « les Baby AADJAM ».
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