Michel Barnier a prononcé sa déclaration de politique générale le 1ᵉʳ octobre à l’Assemblée nationale. La fermeté envers la délinquance juvénile a été privilégiée par le Premier ministre, au détriment d'une politique ambitieuse pour la protection de l'enfance.
Dix jours après la formation de son gouvernement, quatre semaines après sa nomination et plus de trois mois après la dissolution, le Premier ministre Michel Barnier a prononcé, le 1ᵉʳ octobre, son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, lors de l'ouverture de la session parlementaire ordinaire. Ce discours a été prononcé au même moment par le ministre de la Justice, Didier Migaud, devant les sénateurs.
Malgré la « mobilisation historique » du collectif Les 400 000 dans les rues de Paris le 25 septembre appelant l'État « à agir », le locataire de Matignon a omis de mentionner les enjeux de la prévention et de la protection de l'enfance dans sa feuille de route. De quoi renforcer les inquiétudes des professionnels et des associations, déjà alarmés par l'absence d'un ministère dédié à l'Enfance dans le gouvernement Barnier. Dans un communiqué, Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France « regrette que l’enfance ne figure pas parmi les grandes priorités affichées par le gouvernement ».
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