La PJJ au régime sec

Environ 500 postes de contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont sur la sellette. Les syndicats dénoncent l'impact de cette perte de moyens sur l'accompagnement éducatif des jeunes suivis et de leurs familles et sur les conditions de travail des professionnels. Retour sur une crise.


« La prise en charge des jeunes suivis par la PJJ a été maintenue », assure le ministère de la Justice
Le renouvellement de plus de 230 contrats au sein de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sera effectif dans « les prochaines semaines », avec la possibilité d’une signature dès le 15 octobre, assure le ministère de la Justice. Les syndicats accueillent avec scepticisme cette annonce.
Vincent Fritsch (SNPES-PJJ/FSU) : « La Direction de la PJJ navigue à vue »
Une audience entre l’intersyndicale et la DPJJ a eu lieu le 6 septembre. La sortie de crise est encore loin, selon Vincent Fritsch, co-secrétaire du SNPES-PJJ/FSU, le syndicat majoritaire et éducateur dans le Vaucluse. Interview.
PJJ : troisième round de la mobilisation le 19 septembre
Après la mobilisation nationale des 14 et 29 août, l’intersyndicale de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) appelle à une « journée d’action et de grève » le 19 septembre pour dénoncer à nouveau le non-renouvellement d’environ 500 postes de contractuels.
Suppression de postes à la PJJ : la crainte d’un effet domino
Le secteur associatif habilité (SAH) rejoint le chœur des voix s’alarmant de la suppression de 500 postes de contractuels au sein de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Une décision qui aggrave la situation critique de la protection de l’enfance.
« La crise de la PJJ est une crise de sens, de moyens et de reconnaissance statutaire »
La protection judiciaire de la jeunesse est dans la tourmente. Trois questions à Carlos Lopez, éducateur PJJ à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et responsable Auvergne du SNPES-PJJ/FSU, le syndicat majoritaire.
« Les professionnels de la PJJ aspirent à travailler dans des conditions décentes »
« Il est urgent de nous donner réellement les moyens de remplir nos missions ». Voilà en substance le message que l’intersyndicale de la PJJ entend faire passer à l’occasion de la nouvelle journée de mobilisation nationale, ce 29 août.
Grève de la PJJ le 29 août : le bras de fer s’intensifie
Bis repetita. Après la mobilisation du 14 août, éducateurs, assistants sociaux et psychologues de la protection judiciaire de la jeunesse redescendent dans la rue le 29 août.
« Plan social » à la protection judiciaire de la jeunesse : nouvelle journée de grève le 29 août
Le bras de fer continue pour obtenir le renouvellement de près de 500 postes de contractuels à la rentrée. Après la grève du 14 août, l’intersyndicale de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) appelle à une mobilisation nationale le 29 août.
La PJJ plombée par son manque d’attractivité : regard sur les chiffres alarmants
Alors que l’intersyndicale de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dénonce le non-renouvellement de plus de 500 postes de contractuels (éducateurs, assistants sociaux, psychologues) en septembre, retour sur le déficit d’attractivité chronique de cette administration.
Justice des mineurs : après une journée de grève, l’intersyndicale entend « maintenir la pression » sur la DPJJ
Le 14 août, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) est descendue dans la rue pour réclamer le maintien de 500 emplois de contractuels menacés. L’intersyndicale - qui a reçu le soutien d’acteurs de la protection de l’enfance et de parlementaires socialistes - déclare « ne rien lâcher ».
Grogne à la protection judiciaire de la jeunesse : appel à la grève à partir du 14 août
Dénonçant la décision de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) de ne pas renouveler plusieurs centaines de contrats au niveau national et l’impact sur la prise en charge des jeunes suivis et de leurs familles, l’intersyndicale appelle à la grève à partir du 14 août.
Protection judiciaire de la jeunesse : les syndicats dénoncent « une casse sociale sans précédent »
Le plan de réduction budgétaire de 1,6 à 1,8 million d’euros pour la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) suscite la colère des syndicats. Entre 280 à 480 emplois contractuels sont sur la sellette, conduisant à un risque de dégradation des missions éducatives auprès des jeunes.