La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a adressé, le 1er avril, un questionnaire à l'ensemble des établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE). Objectif : « recenser et comprendre les conséquences du manque de personnel ».
« Depuis janvier 2022, le Comité de filière Petite Enfance installé par le secrétaire d’Etat à l’Enfance et aux Familles (réunissant administrations, professionnels, syndicats et associations) a pour objectif d’évaluer le manque de professionnels de la petite enfance dans les structures d’accueil du jeune enfant, en vue d’y apporter des réponses », rappelle la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) sur son site Internet. Dans cette optique, la caisse a lancé, le 1er avril? une enquête auprès de l’ensemble des établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE). Objectif ? « Recenser et comprendre les conséquences du manque de personnel ».
Ce questionnaire s’adresse à tous les gestionnaires de structures, quel que soit le mode de financement. Les gestionnaires qui gèrent, à l’échelle d’un département, 10 EAJE ou plus, financés par le même mécanisme (Prestation de Service Unique, Prestation d’Accueil du Jeune Enfant), et pour lesquels la Cnaf dispose d’une adresse e-mail de contact unique, doivent compléter un questionnaire unique.
Le questionnaire vise à identifier notamment :
- Le nombre de professionnels manquants au 1er avril 2022
- Le nombre de places durablement fermées pour cause de manque de personnel au 1er avril 2022
- Si connu, le nombre de professionnels éducateurs de jeunes enfant ou infirmières puéricultrices à recruter pour le 1er septembre 2022 (mise en conformité avec le nouveau cadre normatif des modes d’accueil du jeune enfant).
« Cette enquête ne constitue pas un moyen de contrôle des normes d’encadrement et les réponses au questionnaire ne sont pas communiquées aux autorités locales d’agrément », précise la Cnaf.
Les 16 777 EAJE ont jusqu'au 22 avril pour répondre au questionnaire.