Le 14 août, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) est descendue dans la rue pour réclamer le maintien de 500 emplois de contractuels menacés. L'intersyndicale - qui a reçu le soutien d'acteurs de la protection de l'enfance et de parlementaires socialistes - déclare « ne rien lâcher ».

Selon l'intersyndicale [Unsa SPJJ, la CFDT, la CGT PJJ et le SNPES-PJJ/FSU, la CFDT Interco Justice], le plan de réduction budgétaire décidé par la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) est de l'ordre de 1,6 à 1,8 million d'euros sur un budget global de 490 millions (lire notre article). Conséquence : près de 500 postes de contractuels (éducateurs, assistants sociaux, psychologues…) ne seront pas renouvelés à la rentrée de septembre. Rappelons que la PJJ emploie 9500 agents dont 55% d'éducateurs.

Les quatre organisations syndicales saluent, dans un communiqué, la mobilisation des personnels, « justifiée et légitime ». Et d'indiquer : « De nombreux services étaient en grève totalement et des actions et rassemblements ont eu lieu un peu partout, devant les tribunaux ou devant les directions territoriales ».

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