Bis repetita. Après la mobilisation nationale du 14 août, éducateurs, assistants sociaux et psychologues de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) redescendent dans la rue le 29 août.

Depuis un mois, l'intersyndicale de la PJJ (le SNEPES-PJJ FSU, la CGT PJJ-Justice, l’Interco PJJ-CFDT et l’Unsa SPJJ) est vent debout contre un « plan social inédit ». Le non-renouvellement à la rentrée de près de 500 emplois contractuels décidé par la direction de la PJJ reste « incompréhensible et inentendable ». « L’annonce faite le 31 juillet en informant les personnels concernés un mois avant la fin de leur contrat que leur poste ne sera pas renouvelé alors que les postes restent vacants, c’est violent, maltraitant et indigne d’une administration de la fonction publique », condamnent les quatre syndicats, dans un communiqué.

L'intersyndicale a appelé les agents à se mobiliser à nouveau le 29 août, « y compris par la grève ». Le 14 août, un peu partout en France, des services étaient en grève partiellement ou totalement. Des actions et rassemblements ont eu lieu devant les tribunaux ou devant les directions territoriales de la PJJ. Le taux de participation au mouvement de grève lors de cette première journée d'action a été de 13 % selon le ministère de la Justice. Le bras de fer s'intensifie.

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