Enfants handicapés : l'État débloque 1 million d'euros dès 2023 pour la Guyane
En visite de trois jours en Guyane du 16 au 18 mars 2023, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée aux Personnes handicapées, a signé un plan pour améliorer le repérage, le diagnostic et l'accompagnement des personnes handicapées notamment les enfants.
« Agir ensemble pour une société plus inclusive », tel est le nom du plan de développement accéléré pour la Guyane signé entre Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, et Gabriel Serville, président de la Collectivité territoriale de Guyane.
Parmi les objectifs fixés, celui de conforter et développer l’offre médico-sociale, avec les accompagnements et services « plus inclusifs, plus souples et plus adaptés » aux situations individuelles, pour les enfants comme pour les adultes.
Améliorer le repérage, le diagnostic et l’accompagnement
L’État s’engage dès 2023 avec des crédits exceptionnels à hauteur d’un million d’euros afin « d’améliorer le repérage, le diagnostic et l’accompagnement des enfants handicapés, situés notamment dans les territoires de l’intérieur ».
En 2019, l'agence régionale de santé de Guyane constatait que le département connaissait une sous déclaration très importante des situations de handicap, en particulier dans les communes de l’intérieur.
« Il a ainsi constaté l’insuffisance de l’offre de repérage (par exemple concernant la trisomie 21 au premier trimestre de la grossesse) et de prise en charge, le caractère inadapté de certains outils de diagnostic qui conduit notamment à orienter des enfants vers des classes destinées à des enfants souffrant de déficience intellectuelle alors que l’hypothèse peut être faite qu’ils souffrent surtout d’une déficience visuelle », notait le rapport de l'ARS.
Un comité de pilotage, composé des services de l’État, de l’ARS, du rectorat, de la Collectivité territoriale de Guyane, de la MDPH et du Conseil territorial de la citoyenneté et de l’autonomie (CTCA) sera mis en place. Il sera co-présidé par le préfet et la Collectivité territoriale de Guyane et animé par l’ARS. Son rôle consistera à suivre l’état d’avancement de ce plan d’action et permettra de poursuivre le dialogue.