Didier Migaud n'est pas favorable à l'imprescriptibilité des crimes et délits sexuels sur mineurs
Le garde des Sceaux a été auditionné, le 26 novembre, par la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale sur « la réponse judiciaire aux violences sexistes et sexuelles ». Le point sur les constats relatifs aux mineurs.
« Lorsque des violences intrafamiliales sont commises, les enfants sont aussi en première ligne, soit parce qu'ils assistent aux violences commis sur leurs parents et en sont donc victimes, soit parce qu'ils sont également des cibles directes. Ils doivent être protégés », déclare Didier Migaud. Les chiffres de la protection de l'enfance le montrent : les violences ne cessent de croire depuis 10 ans, qu'il s'agisse de violences sexuelles ou plus largement de tous types de violences ».