Dans son rapport annuel publié le 10 mars, la Cour des comptes note que le projet Olinpe (dispositif d’observation longitudinale individuelle et nationale en protection de l’enfance), devant permettre de reconstituer les parcours des enfants protégés, reste "inachevé depuis 12 ans".

L’Observatoire départemental des violences envers les femmes de la Seine-Saint-Denis a présenté, le 9 mars, une étude sur les violences sexuelles envers les enfants passés par l’aide sociale à l’enfance. Des violences qui ont eu lieu dans le cadre familial ou après le placement.

Selon un rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA), la mise en place d'un service public de la petite enfance nécessite de créer entre 200 000 places d’accueil, "dans la version la moins ambitieuse", et 380 000 places d'accueil, "dans la version la plus ambitieuse".

La commission des lois du Sénat a adopté, le 8 mars, avec modifications, la proposition de loi visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et covictimes de violences intrafamiliales. Le Collectif pour l’Enfance regrette « les grandes lacunes » du texte.

Une ordonnance du juge des référés du Conseil d’État revient sur l'étendue des obligations des conseils départementaux en matière d'accueil au titre de l'aide sociale à l'enfance des mineurs non accompagnés.

Lors des Rencontres jeunesse de Matignon consacrées à l’avenir professionnel des jeunes, le 3 mars, la Première ministre a dressé le bilan de la première année du contrat d’engagement jeune (CEJ), annonçant 300 000 bénéficiaires.

Selon une étude de la Dares, la mise en place de l'aide à l’embauche des jeunes (AEJ) durant la crise sanitaire, a permis d'améliorer les perspectives d’insertion des jeunes sur le marché du travail, à cette période.