Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant : les acteurs du secteur de l’enfance appelés à faire des propositions
Les Assises de la Pédiatrie et de la Santé de l’enfant se tiendront au printemps. Les professionnels du secteur de l'enfance - santé comme médico-social - peuvent faire connaître leurs contributions sur les six thématiques retenues.
Les travaux préparatoires aux Assises de la Pédiatrie et de la Santé de l’enfant ont été lancés le 7 décembre par François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention.
Six axes de travail ont été retenus :
1. Garantir à tous les enfants un parcours de santé de qualité et sans rupture
2. Améliorer le parcours en santé des enfants aux besoins particuliers
3. Relever le défi de la santé mentale des enfants
Objectif : Améliorer la santé mentale des enfants en prévenant l’entrée dans le besoin de soins, et garantir aux enfants une prise en charge adaptée, par l’accroissement des ressources en pédopsychiatrie et une meilleure articulation en amont (CMP) et en aval pédiatrie.
4. Mieux prévenir, pour améliorer la santé globale des enfants
5. Renforcer la formation des professionnels et faire évoluer les métiers de la santé de l’enfant
6. Améliorer les connaissances et les pratiques en santé de l’enfant par la recherche, et favoriser les pratiques innovantes
Ces six groupes de travail se réuniront toutes les six semaines pour faire des points d’étape. Un comité d’orientation des travaux devra ensuite remettre toutes leurs propositions afin d’élaborer une feuille de route pluriannuelle qui sera présentée lors des Assises de la pédiatrie, au printemps 2023.
Afin de permettre « la plus grande concertation possible » sur l’ensemble de ces sujets à traiter, les acteurs du secteur de l’enfance, que ce soit dans la santé ou dans le médico-social, sont appelés à faire connaître leurs propositions via un questionnaire.
Les contributions des professionnels doivent être tournées « vers la formulation de propositions concrètes, susceptibles d’améliorer durablement la santé des enfants d’aujourd’hui et des enfants à naître », précise le ministère.
Le questionnaire en ligne est accessible jusqu’à la fin du mois de février.