A l'instar de nombreux acteurs de la protection de l'enfance, l'Association nationale des maisons d'enfants à caractère social (ANMECS) fait entendre sa position suite à la diffusion, le 16 octobre, du magazine "Zone interdite" intitulé « Familles d'accueil, hôtels sociaux : le nouveau scandale des enfants placés »
« Il est clair que le secteur de la Protection de l'Enfance traverse une crise systémique (dysfonctionnements, déviances de certaines organisations, manque de places, pénurie de familles d'accueil, crise d'attractivité) qui ne pourra trouver de réponses sans un travail d'analyse sérieux et transparent », souligne l'association dans un communiqué.
Selon elle, l'Etat et les Départements doivent « accepter de sortir d'un déni qui n'est plus tenable aujourd'hui ».
L'ANMECS formule quatre pistes « à même de limiter l'onde de choc de cette situation » :
- l'augmentation des taux d'encadrement,
- une politique salariale volontaire établie sur le temps,
- un plan de rénovation et d'amélioration des conditions d'habitabilité et de vie dans les Maisons d'Enfants,
- des accompagnements de remédiation institutionnelle en cas de graves dysfonctionnements,
- un cadre contractuel clair entre les secteurs Social, Médico-social et Sanitaire.