Les enfants qui vivaient avec un seul de leurs parents (le plus souvent leur mère) sont surreprésentés parmi les enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) sur décision judiciaire. Leur précarité socio-économique pèse sur les décisions de placement.
En 2020, en France, 8 millions de familles hébergent au moins un enfant mineur. Dans le détail, 66,3 % des familles avec au moins un enfant mineur sont des familles « traditionnelles », composées d’un couple et de leurs enfants, sans autres enfants dans le logement et 25 % sont monoparentales (soit 2 millions de familles où les enfants résident avec un seul parent, sans conjoint cohabitant), selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Leur part a doublé en 30 ans : en 1990, elles ne représentaient que 12,5 % de l’ensemble des familles. Dans 81 % des cas, ce sont les mères qui ont la charge exclusive ou quasi-exclusive d’élever leur(s) enfant(s).
Pour lire la suite, rejoignez notre communauté d’abonnés
Je découvre les offresVos avantages
- L’accès illimité à tous les articles, décryptages, dossiers et interviews de la rédaction
- Une information vérifiée, analysée et documentée
- Un média indépendant et animé par des journalistes spécialistes du secteur social et médico-social