La loi Vial du 27 mai 2024 a transféré à l’État la prise en charge de la rémunération des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) sur le temps méridien des élèves, mais sa mise en pratique depuis la rentrée s'avère complexe.

Selon Élisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE-UNSA, cette nouvelle obligation légale des DSDEN (Direction de services départementaux de l'Éducation nationale, ndlr) et des rectorats est « loin d’être toujours respectée alors que les services de l’État avaient deux mois pour préparer ce transfert de compétences ». Elle dénonce une situation paradoxale où certains AESH, qui souhaitaient travailler pendant la pause méridienne, « afin d’avoir un complément de revenu », se retrouvent dans l'impossibilité de le faire, malgré la nouvelle législation. « Le rôle majeur des AESH, au temps partiel imposé, au niveau de salaire en dessous du seuil de pauvreté et en contrat précaire, mérite bien mieux que les défaillances de l’institution », défend SE-UNSA.

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