Adrien Taquet, secrétaire d'Etat à l'Enfance et aux Familles annonce son "retrait de la vie politique"
Adrien, secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles a annoncé, le 29 avril, dans une série de messages publiés sur Twitter, qu'il se mettait en retrait de la politique afin "de consacrer un peu plus de temps à ses proches et à sa propre famille".
Compagnon de la première heure d'Emmanuel Macron, Adrien Taquet a participé à la création d'En Marche en 2015. Nommé secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé en janvier 2019 puis Secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles en juillet 2020, il n'a exercé ses fonctions de député de la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine que pendant 1 an et 8 mois. Avec cette annonce du retrait de la vie politique, Adrien Taquet ne se représentera donc pas à sa succession aux législatives en juin.
Sur Twitter, l'élu de la majorité dresse la liste des principales mesures prises par son ministère pendant cinq ans comme le doublement du congé paternité, la PMA pour toutes, l'accès aux origines ou encore les millions investis dans la psychiatrie périnatale, les petits déjeuners gratuits pour 500 000 élèves, 4,5 millions de repas à 1€ servis à la cantine, ou le versement automatique des pensions alimentaires.
Adrien Taquet laisse son nom à la loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants.
« Beaucoup reste à faire », considère toutefois le secrétaire d'Etat. Il souhaite laisser sa place à « des énergies nouvelles, à d’autres regards et à d’autres talents » et annonce garder un engagement auprès de l'enfance et des familles « sous d’autres formes qui restent à inventer ».
Alors qu'Emmanuel Macron a déclaré, lors du débat de l'entre-deux-tours de la présidentielle qui l'opposait à Marine Le Pen que « la protection de l'enfance sera au cœur des 5 années qui viennent », le secteur attend de savoir qui prendra le relais d'Adrien Taquet au sein du futur gouvernement et assurera notamment la mise en œuvre de la loi du 7 février 2022. Pour rappel, nombre d'associations et acteurs défendent l'idée de la création d'un ministère de l'Enfance.