Le phénomène sectaire prend des formes très diverses dont certaines impactent directement les mineurs. Suite à l’adoption de la loi du 10 mai 2024 sur les dérives sectaires, une circulaire appelle à « une mobilisation coordonnée de l’ensemble des acteurs ».
En avril 2021, l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) estimait qu'en France, 140 000 personnes dont 90 000 enfants et adolescents étaient touchés par l'emprise sectaire. Ils pourraient être bien plus nombreux. Selon le rapport annuel de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), sur les 4020 saisines en 2021 (+ 33,6 % par rapport à 2020), 12 % concernent des mineurs, directement ou indirectement soit 396 dossiers. Cinq ont donné lieu à des informations préoccupantes adressées aux procureurs de la République.
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